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PARTIE 1 - Les débuts d’une passion.

Tout a commencé avec mon téléphone. À l’époque, je ne savais pas encore que la photographie allait devenir plus qu’un simple passe-temps. Je prenais des clichés dans les musées, des paysages qui m’inspiraient, et des instants de vie avec mes amis. Je ne cherchais pas la perfection, juste le plaisir de capturer l’instant.

Petit à petit, l’envie d’évoluer a grandi. J’avais envie de faire mieux, de comprendre ce que je faisais, et surtout... de ressentir encore plus de satisfaction dans chaque image. Pour Noël, j’ai sauté le pas : j’ai investi dans mon tout premier appareil photo, un Canon R7 accompagné d’un objectif 18–150 mm. Un investissement de 2000€, symbole de mon engagement.

En janvier, j’ai commencé à faire mes premiers shootings, sans aucune formation. Juste moi, mon appareil, et l’envie d’apprendre. À tâtons, mais avec passion. J’ai passé plusieurs mois à photographier Disneyland Paris, armé de mon pass annuel, à chercher des cadrages, des ambiances, des émotions.

Puis, sont venus mes premiers "vrais" shootings. Ma fiancée et mon meilleur ami m’ont servi de modèles, dans un cadre extérieur magique avec un temple japonais en arrière-plan. C’était la première fois que je sentais une direction artistique se dessiner. Un peu plus tard, j’ai eu la chance de photographier ma propre famille dans un cadre plus professionnel, au studio AVDEM. Cette séance a marqué un tournant : j’avais envie d’aller plus loin.

PARTIE 2 - De l’incertitude à la vision

Tout a commencé comme souvent entre nous : par une idée, lancée presque au hasard, dans une discussion sans but.

À ce moment-là, je finissais mon bac pro commerce, un diplôme que j’ai fait sans réelle conviction, juste pour avoir un papier en poche. J’étais pas épanoui. Pas aligné.
Et un soir, Sola m’appelle. Il venait de finir un CDD en graphisme et il me dit, cash :
« Frérot, j’suis perdu. J’en ai marre. »
Et moi, je réponds :
« Bah… pareil. »
C’était ça, notre mood. Ni rêve clair, ni projet solide. Juste l’envie de faire quelque chose qui nous ressemble.

Alors on s’est posé la seule vraie question qui compte dans ces moments-là :
« Qu’est-ce qu’on aime vraiment faire ? »

On a pensé à la cuisine, à tous les moments partagés autour de ça.
Puis l’idée a pris de l’ampleur.
Un resto, mais pas classique : un lieu hybride, à notre image, avec de la bouffe et des mangas partout.
Un espace où les gens mangeraient en lisant One Piece ou SNK, avec de la musique en fond, une ambiance chill.

Pour aller au bout, il nous fallait une formation. Un socle. Des bases. On a trouvé Stelo Formation à Villepinte.

Mais là, gros stop pour Sola.
Il n’avait pas eu son bac, à cause d’un burn-out juste avant les examens — en pleine période Covid. Refus direct.
Mais on a pas lâché.

On a défendu notre projet, passé les tests d’entrée avec des super résultats, et obtenu une dérogation.
On s’est retrouvés dans la même classe, côte à côte, comme toujours.
Deux ans plus tard ?
On a eu notre bac. Moi avec mention très bien, lui mention bien.

Et là… on est repartis dans une phase flottante. Une année sabbatique.
La première pour moi, la deuxième pour lui.
On vivait, mais sans vrai cap.

Et puis en novembre 2024, on s’est posés.
On a eu cette discussion charnière :
« Toi, t’aimes la photo. Moi, j’aime le graphisme. On a des bases. On se complète. Viens, on lance un truc. »

C’est comme ça qu’est né Sosa Pictures.
Deux micro-entrepreneurs. Une seule bannière.
Très vite, on s’est présentés au monde sous un seul nom : S-Pictures.

On a exploré. Cherché nos marques. Testé. Créé.
Et comme toujours, un peu procrastiné.
Mais on sentait qu’on n’avait pas encore trouvé notre vraie identité.

Alors, on a tout recommencé.
On a revu la DA. On a changé le nom. On a redéfini notre vision.

Et YSERÆON est né.

Un nom forgé à partir d’Isère, cette rivière ancienne, symbole de flux et de mouvement,
et d’Aion, qui incarne le temps cyclique, éternel, mystique.

YSERÆON, c’est le courant éternel.
Une entité visuelle.
Un projet vivant.
Un souffle créatif qui traverse les époques.

Pour l'incarner, nul symbole plus fort que le phénix. Car, comme lui, nous avons chuté, puis renaît de nos cendres.

On a réfléchi à tout ensemble :
les mots, les visuels, les textures, le message.
Et aujourd’hui, YSERÆON, c’est notre fierté.
C’est notre renaissance, notre promesse, notre voix.

Décembre 2024.
Un événement communautaire autour de la Karmine Corp s’organisait en secret, en amont du grand KCX prévu à Paris La Défense Arena.
Un fan du club, ultra impliqué dans la communauté, avait eu l’idée de louer le complexe Hoop Factory pour une journée, afin de rassembler une cinquantaine de supporters venus de toute la France. Une rencontre sportive autour du basket, pour partager un moment unique entre fans, juste avant le grand show du soir.

Quand on a appris ça, on n’a pas hésité une seconde.
En tant que passionnés de la KCorp, on a directement contacté l’organisateur pour proposer nos services en tant que photographes.
Pas de budget, pas de contrat, juste l’envie d’être là, de contribuer à l’événement, de capturer ces moments vrais. Il a accepté.

Ce jour-là, on s’est retrouvés au cœur d’une communauté vibrante, à photographier des fans en pleine action, à immortaliser les sourires, la ferveur, les échanges.
C’était plus qu’un simple shooting : c’était un acte d’engagement.
On rendait à cette communauté une partie de ce qu’elle nous avait transmis.
Et on posait, sans le savoir, les bases de ce qu’allait devenir notre manière de travailler :
raconter des histoires vraies, à travers l’image.

PARTIE 3 - S’engager pour la communauté

Partie 4 : Naturalia et balade en forêt

Avant les shootings de portraits, d’événements ou de sneakers, j’ai voulu tester autre chose.
Sortir de ce que je connaissais, voir si je pouvais adapter ma manière de shooter à un contexte plus pro, plus produit.

C’est grâce à mon pote Leandro, qui travaille chez Naturalia, que j’ai eu l’opportunité de faire mes premières photos dans un vrai environnement de marque.
Il m’a proposé de venir shooter à l’intérieur de son magasin, en mode test.

Je me suis adapté à un cadre nouveau :
éclairage intérieur, produits en rayon, composition plus marketing mais avec ma touche.
J’ai pris le parti de garder un style doux et naturel, avec des jeux de profondeur, de lumière, et toujours ce souci de rester sincère dans l’image, même pour un produit.

Et aujourd’hui, certaines de ces photos sont utilisées dans leur communication interne.
Elles sont affichées directement dans le magasin, mises en avant pour valoriser certains espaces ou ambiances.
Ça m’a donné un premier vrai retour du monde pro.
Et ça m’a boosté.

Mais à côté de ça, j’avais aussi besoin de shooter pour moi.
Pour ressentir. Pour créer sans filtre.

Et c’est là que je suis retourné à quelque chose de simple et essentiel :
les balades en forêt avec mes chiennes.

Je les ai photographiées dans leur élément, sans poser, sans contrôle, juste en captant le vivant.
Le mouvement d’une patte, un regard qui se retourne, la lumière qui traverse les feuilles.
C’était presque méditatif.
Et surtout, hyper formateur.

J’ai appris à observer, à anticiper, à déclencher au bon moment.
Et j’ai compris que la photo que j’aime le plus, c’est celle qui a une âme, même floue, même imparfaite.

À partir d’ici, je peux enfin montrer des avant/après - les RAW manquaient sur les précédentes.

Après

Avant

Après

Avant

Après

Avant

PARTIE 5 — Créer du contenu, même sans studio : un shoot improvisé devenu iconique

À cette période-là, on voulait se lancer à fond sur les réseaux.
Montrer notre travail, nos coulisses, notre vision.
Pas juste poster des photos de clients ou de produits, mais partager qui on est, ce qu’on fait, et pourquoi on le fait.

Et c’est là que Sola m’a demandé un shoot.

Il m’a dit :
« Frérot, j’ai aucune photo stylée de moi. J’ai besoin de contenu pour me présenter. »
Pas pour poser. Pas pour briller.
Pour exister visuellement, pour affirmer son identité de DA.

On n’avait pas de studio.
Pas de fond pro.
Mais on avait faim de créativité.

Alors j’ai improvisé un "studio photo du pauvre".
Deux lumières de stream, un peu de place dans le salon, pas de fond uni, rien de fancy.
Mais j’ai sortie deux tubes LED, et ils ont fait toute la différence.

Je les ai placés de manière à créer des contrastes, de la profondeur, un mood stylé.
J’ai composé avec les ombres, les lumières rasantes, la proximité.
Et j’ai shooté comme si on était dans un vrai studio.

Et tu sais quoi ?
Le rendu était incroyable.

Pas parce qu’on avait du matos pro.
Mais parce qu’on savait exactement ce qu’on voulait montrer.

Ce shoot-là, c’était un symbole :
→ Qu’on peut faire beaucoup avec peu.
→ Qu’un bon photographe, c’est pas celui qui a le meilleur setup.
→ C’est celui qui sait voir, comprendre, adapter.

Et surtout, ce jour-là, j’ai pas juste pris des photos de Sola.
J’ai shooté l’image d’un DA qui commençait à s’affirmer.

Après

Avant

Après

Avant

Après

Avant

PARTIE 6 — Jordan x Spider-Verse : mon setup, ma vision

Sola bossait sur une nouvelle affiche.
Il avait une idée en tête.
Mais il lui manquait le point de départ :
des visuels produits propres, stylés, percutants.

Il m’a dit :
« J’ai besoin de photos d’une paire pour construire l’affiche. Un truc impactant. »

Et là, j’ai tilté.
Je me suis rappelé que j’avais une paire d’Air Jordan 1 collector, l’édition Spider-Man Across the Spider-Verse.
Une pépite. Un objet qui porte déjà une vibe forte.

J’ai pas réfléchi longtemps.
J’ai ressorti mes fonds pour mini studio, un porte-fond pour produit, et j’ai improvisé un set up complet dans un coin de pièce.

Pas de lumière pro, pas de setup high-tech.
Mais deux-trois fonds bien choisis, un bon cadrage, et l’envie de rendre cette paire mythique.

J’ai bossé les textures, la lumière sur la semelle, le grain du cuir, les détails comics sur les coutures.
Chaque angle était réfléchi, mais avec de la spontanéité.
Et au final…

Le genre de shoot qui te reste, parce qu’il était simple, instinctif, mais parfaitement aligné avec la DA qu’on voulait créer.

Quand Sola a transformé les photos en affiche, j’etait satisfait, on avait créé quelque chose de cool ensemble.
Un vrai crossover visuel entre produit, pop culture et création graphique.

Et c’est ça qui m’anime dans la photo :
ce moment où tout clique, même dans un studio du pauvre.

Quand la photo rencontre le design : exemple d'affiche produite par Sola (graphiste).

Avant

Après

Après

Avant

PARTIE 7 – L’instant sans rendez-vous

Parc Monceau, juin 2025

Ce jour-là, rien n’était prévu. Il était 18h, j’étais prêt à laisser tomber l’idée d’un shooting.
Et là, message de Leandro :

« Frérot, parc Monceau ? »

J’ai pris mon boîtier, pas de flash, pas d’accessoires, juste moi et la lumière tombante d’un ciel couvert.
On arrive à 20h, les nuages s’installent, le soleil se cache. Mais parfois, c’est dans la contrainte que l’image devient sincère.

Leandro dégageait une vraie vibe : posé, gestuelle nonchalante, stylé sans en faire trop.
Et quand ma fiancée nous a rejoints, j’ai pris aussi quelques portraits d’elle, à la volée. Des clichés simples mais pleins de naturel.

Ce shooting, c’est la preuve qu’on n’a pas toujours besoin de setup complexe :
juste un regard, une ambiance, et un clic au bon moment.

Avant

Après

Après

Avant

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